Nous avons lancé nos premières plantations en 2020. D’abord, il n’y a eu que quelques plantes potagères, puis au premier hiver, nous avons planté quelques fruitiers. Il y avait beaucoup à faire, car le terrain avait été pour partie cultivé en patates et pour partie en pâturages. Et au fil du temps, nous avons planté de plus en plus de choses 🙂 dans de plus en plus d’endroits 😀
Nous avons donc plusieurs endroits pour nos plantations. Un potager sur une partie plane du terrain du haut. Un vieux verger à côté (pommiers et pruniers). Un nouveau verger que nous avons installé encore plus haut sur le terrain, le but est de diversifier les plantes pour constituer une forêt comestible. Et un jardin de plantes aromatiques et médicinales près de la maison, où il y a aussi deux petites serres.
1. Un potager dans le champ du haut
La partie haute du terrain présente une grande zone plane. C’est là que l’ancien propriétaire faisait ses pommes de terre, et où son père avant lui produisait à l’époque 10 tonnes de pommes de terre par an qu’il vendait au marché de Castres ! A notre tour, nous y avons planté des pommes de terre aux printemps 2020 et 2021, mais en étant beaucoup plus modérés (seulement 15kg). Ce n’est certes pas beaucoup, mais mine de rien, on est tous repartis plusieurs fois avec des patates dans nos sacs ! 😀 Et c’était la mise en route.
Nous avons paillé une partie de ce champ en février 2020 pour préparer la terre à nos cultures d’été. Nous y avons planté beaucoup de légumes : côtes de blettes, courges diverses, tomates de nombreuses variétés différentes, aubergines, poivrons, physalis, un peu de maïs… De plus, nous y avons mis des plantes médicinales (armoise annuelle, soucis, sauge, consoude…), aromatiques (persil, tanaisie…) et mellifère (bourrache).
En 2022, nous avons géré les choses autrement. En grand, pour avoir du rendement ! Nous avons organisé des grandes sessions de plantation avec le plus de monde possible. Ça nous a permis de planter de grande quantité de légumes, dans le but de nourrir de manière conséquente les membres du groupe. Pommes de terre, pois chiches, blettes, fèves, tomates, aubergines, poivrons…
Et nous avons testé l’association de culture des « Trois Sœurs » utilisée traditionnellement en Amérique Latine : maïs, courge et haricot. Le maïs fait de l’ombre aux deux autres plantes qui couvrent le sol et gardent le pied des maïs au frais 🙂 L’association semble bien fonctionner, mais on a semé trop serré, c’est vite devenu galère à désherber et à récolter…
2. Un vieux verger
Quand nous avons acheté le terrain, nous avons hérité d’un verger ancien 🙂 ❤️ Plusieurs variétés de pommes et quelques pruniers. En dehors de cette zone, il y a aussi quelques autres arbres fruitiers disséminés sur le terrain : pêchers, pommiers, noyers, figuiers…
Notre principal travail sur cette zone a été pour l’instant d’entretenir les arbres en les taillant légèrement l’hiver et en coupant des branches malades. D’ailleurs, à ce propos, nous recommandons les très bonnes formations d’arboriculture du verger conservatoire de Puycelsi 😉
Toutefois, les circonstances météo ont empêché pour la 2e année de suite (2021 et 2022) que ce verger fructifie correctement. C’est bien dommage, car avec la grande diversité de pommes, il est possible d’en récolter de juillet à octobre ! En effet, la saison démarre en juillet avec la pomme Blanche de juillet, une précoce très savoureuse pour les tartes, et la récolte s’étale jusqu’à l’automne avec la Calville Rouge d’automne et une autre variété indéterminée.
3. Une forêt comestible tout en haut du terrain
Tout en haut de la parcelle, bien au-dessus du potager, il y a une zone en pente surmontée d’une autre zone plane. Nous avons l’intention d’y implanter une forêt comestible. Naturellement, il y a déjà plusieurs arbres intéressants pour l’alimentation : noyers, noisetiers, châtaigniers, chênes, frênes, cerisiers, pruniers sauvages, aubépines…
Nous y avons donc planté d’autres arbres à partir de novembre 2020. Au Jardin d’Émerveille, nous avons acheté deux cornouillers mâles, un tilleul, un caraganier et quatre vignes Noah (un cépage dit « interdit »). Nous y avons ajouté des arbres qui attendaient sagement dans des pots chez certains d’entre nous… Olivier, pommiers, pruniers Datil, pêchers de vigne, figuiers, kiwis, nectarinier, etc. Ça nous a fait des sacrés chantiers plantations !
Et nous avons poursuivi les hivers suivants, notamment avec une dizaine de pommiers provenant du verger conservatoire de Puycelsi et des cerisiers. Pour cela, il nous a fallu arracher les genêts qui s’étaient développés là… Ce n’était pas une mince affaire, mais nos arbres sont maintenant bien installés !
4. Le jardin d’aromatiques et médicinales
Petit à petit, nous avons planté de plus en plus d’aromatiques et de médicinales dans ce petit jardin. Les précédents propriétaires y faisaient de la production de plants et avaient installé des bacs en terrasse pour cultiver. Nous les avons donc investis avec nos plantes… Différents thyms, des lavandes, romarin, sauge, basilic, shizo, valériane, houblon, mauve et guimauve, etc.
Il y a également deux serres près de la maison : une serre en tôles ondulées transparentes et une serre bâchée. La première nous sert à ranger de l’outillage et du matériel, en attendant de devenir le lieu où l’on fait nos semis. La deuxième n’est pour l’instant pas encore exploitée.
5. Bonus fruits rouges
Nous avons aussi installé deux coins à fruits rouges : l’un avec des groseilliers et l’autre avec des framboisiers 🙂
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